Vie portuaire

Entre terre et mer, porte ouverte sur le monde, le port vit au gré des arrivées et des départs des innombrables navires venant de tous les continents.

Avitaillement

Avec les progrès techniques de la navigation et l’évolution de l’outillage des ports, le temps consacré à l’avitaillement des navires a considérablement diminué depuis les débuts de l’histoire de la Marine marchande. Des opérations de charbonnage où l’on montait à bord le charbon dans des sacs ou des paniers jusqu’à l’embarquement d’animaux vivants pour nourrir équipage et passagers, la tâche était longue et laborieuse. Des évolutions comme la chauffe au mazout ou l’électricité permettant l’utilisation de chambres froides vont révolutionner les métiers portuaires.

Chargement

L’évolution des navires de charge et, plus particulièrement, l’avènement du conteneur ont progressivement amélioré le chargement et le déchargement des cargos. Ces opérations autrefois très longues réquisitionnaient un nombre important d’hommes par navire, pour un travail d’une grande pénibilité. Des balles de coton, des sacs de café, des fruits, des céréales, des voitures, des animaux, du pétrole, du gaz, les compagnies maritimes assurent depuis plusieurs siècles le transport de tout type de marchandises par voie maritime.

Embarquement

À chaque départ de paquebot, l’embarquement du personnel naviguant, des colis postaux, des bagages, des passagers mais aussi du fret, des voitures ou encore des animaux de compagnie requiert une organisation sans faille et une coordination parfaite. L’effervescence régnait à bord du navire, dans les hangars, sur les quais jusqu’au retentissement des sirènes annonçant enfin le départ.

Gares maritimes

Dans les ports les plus importants étaient construites des gares maritimes parfois communes à plusieurs compagnies et parfois dédiées à une seule. Souvent desservies directement par une voie ferrée, les plus grandes gares maritimes étaient dotées de quais couverts où les trains déposaient leurs flots de passagers. Dès leur arrivée en gare, les voyageurs étaient dirigés vers les locaux correspondant à leur classe. Une fois toutes les formalités d’usage effectuées, les passagers pouvaient enfin embarquer en empruntant les passerelles. Depuis le pont du navire, il est temps d’adresser un dernier au revoir, fréquemment célébré par un lancer de serpentins.